L’enseignement agricole s’engage pour une gestion durable de l’eau !

L’enseignement agricole s’engage pour une gestion durable de l’eau !

L’enseignement agricole s’engage pour une gestion durable de l’eau

Les  liens  et  les  partenariats  locaux  entre  certains  établissements  de  l’enseignement agricole et avec les Agences de l’eau ne datent pas d’hier. Dès 2008 une première convention-cadre était signée entre la DGER et l’Agence de l’eau Seine-Normandie (correspondant au 9e Programme d’intervention des agences).
Elle a permis notamment de développer, d’outiller et de valoriser la réalisation de classes d’eau dans les lycées, dispositifs de soutien à des séquences de pédagogie active sur le thème de la ressource en eau auprès d’apprenants mais aussi d’élus, d’agriculteurs, ...

 

gestion eau

Par la suite, les Programmes d’intervention de ces agences ont davantage intégré les problématiques des pollutions diffuses d’origine agricoles et du changement climatique, élargissant le spectre des partenariats possibles localement : financement de postes d’animateurs de bassin-versant, de captage, de réseaux des exploitations, aides à l’expérimentation, à la démonstration et à l’animation de territoire par les exploitations et ateliers technologiques des établissements. Sur 2013-2018, quatre conventions-cadre ont alors été signées entre les DRAAF concernées et les Agences Adour-Garonne, Artois-Picardie, Rhône-Méditerranée/Corse et Seine-Normandie. Sur le bassin Rhône-Méditerranée et Corse par exemple, 34 actions de 19 établissements ont été soutenues, pour une somme totale de 1,25 million d’euros (comprenant les aides Plan de développement rural): diminution des charges des effluents de laiterie, gestion différenciée sur les espaces, aires de lavage, renaturation de berges, protection de zone humide, changements de pratiques agricoles, expérimentation en compostage, réalisation et diffusion de jeu de rôle, ..

Aujourd’hui, si des conventions opérationnelles locales ont prouvé l’efficacité de ces partenariats en synergie, on peut espérer une meilleure interconnaissance entre les deux sphères d’acteurs pour un rapprochement entre projets et moyens d’actions sur un plus grand nombre de territoires encore.Les ingénieurs de bassin en DRAAF et les chargés de mission ADT en SRFD peuvent aider à entrer en lien avec les référents agriculture des agences ou de leurs délégations territoriales, pour monter au mieux les projets de diagnostics et de plans d’actions à proposer pour le financement aux comités de bassin.