Des opportunités d'emploi

L'enseignement agricole ne s'arrête pas à l'agriculture. Plus de 150 formations pour être sûr de trouver un emploi.

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L’apprentissage : une voie prisée par les professionnels !

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L’apprentissage : une voie prisée par les professionnels !

L’apprentissage, voie de formation initiale, prépare les jeunes à un diplôme de l’enseignement professionnel et se caractérise par une insertion professionnelle rapide et élevée.
Celle-ci est favorisée par l’expérience professionnelle acquise par les apprentis au cours de leur parcours de formation en entreprise et en CFA.

L’apprentissage, voie de formation initiale, prépare les jeunes à un diplôme de l’enseignement professionnel et se caractérise par une insertion professionnelle rapide et élevée.

Celle-ci est favorisée par l’expérience professionnelle acquise par les apprentis au cours de leur parcours de formation en entreprise et en CFA.

 Le nombre d’apprentis dans l’enseignement agricole a plus que doublé entre 1995 et 2019, passant de 17 395 à 36 726.

L’objectif, aujourd’hui est d’accueillir plus de jeunes dans les CFA de l’enseignement agricole qui accueillent aujourd’hui déjà 8% des effectifs nationaux d’apprenti.

apprentissage bis

La loi du 5 septembre 2018 réforme en profondeur la gouvernance de l’apprentissage en plaçant « les entreprises au cœur du système », en responsabilité d’apprécier leurs besoins, d’évaluer le niveau de prise en charge de la prestation du centre de formation d’apprentis (CFA) et d’insérer les individus formés.

Avec la réforme introduite par la loi du 5 septembre 2018, l’apprentissage :

  • Repose toujours sur un dispositif de formation initiale, qui trouve une complémentarité dans l’alternance des périodes de formation au centre de formation d’apprenti et en entreprise
  • Est accessible de 16 à 29 ans révolus. Une attention systématique est portée aux acquis antérieurs des apprentis pour permettre un ajustement de la durée du contrat. Les règles de rupture sont étendues et une période de maintien en formation est privilégiée,
  • Est financé par la contribution unique pour la formation professionnelle et l’apprentissage (CUFPA) versée par les entreprises et une part de la TICPE,
  •  Prend appui sur les branches professionnelles, avec l’aide de leur opérateur de compétence (OPCO, Ocapiat pour les secteurs agricole et agroalimentaire), pour définir leurs besoins en compétences, le niveau de prise en charge de la formation au contrat, et aussi pour l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.
  • Enfin, les aides aux entreprises pour le recrutement d’apprentis sont sanctuarisées vers les plus petites entreprises, et favorisent l’accueil d’apprentis dans les premiers niveaux de qualifications. Le Ministère en charge de l’agriculture a fait le choix d’accompagner les établissements publics locaux d’enseignement et formation professionnelle agricoles (EPLEFPA) dans l’appropriation des enjeux de la loi.
Conduite

Conducteur d'engins en exploitation agricole

Le conducteur d'engins en exploitation agricole assure la conduite des machines agricoles et de leur équipement. Il veille également au bon fonctionnement des matériels agricoles. Autres dénominations : Conducteur / Chauffeur de…

L'agroéquipement, une filière innovante aux métiers variés… et qui recrute !

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L'agroéquipement, une filière innovante aux métiers variés… et qui recrute !

Mécanicien, ingénieur, commercial, conduite d'engins, SAV… la filière de l'agroéquipement offre toute une palette de métiers avec de belles perspectives de carrières ! Une filière à la pointe de l'innovation et en perpétuelle recherche de nouveaux profils.

L'agroéquipement regroupe les métiers liés au machinisme agricole. En France, cette filière représente environ 100 000 emplois répartis aussi bien dans des petites et moyennes entreprises que dans des grands groupes industriels français ou étrangers.

Si les tracteurs – toujours plus perfectionnés –, les matériels de récolte pour les grandes cultures et les équipements pour espaces verts dominent le marché, ce secteur en pleine mutation est aussi porté par les progrès de la robotique agricole. On le sait peu, mais l'agriculture est le deuxième marché mondial de la robotique de service professionnelle. Le boum de l'agriculture numérique, dite « de précision », est également en train de bouleverser la filière avec le développement des technologies autour des capteurs connectés, de l'automatisation et de la gestion de l'information (le « big data »). Toutes ces avancées – de plus en plus embarquées sur les engins agricoles – créent évidemment des besoins neufs en matière de compétences…

Un secteur qui recrute

Les métiers du machinisme agricole évoluent vite et offrent aujourd'hui des opportunités multiples… malheureusement pas toujours satisfaites. « Chaque année, on estime qu'à peu près 4 000 emplois proposés par la filière de l'agroéquipement ne sont pas pourvus, faute de candidat », déplore René Fontaine, vice-président de l'Aprodema, association dédiée à la promotion des métiers et des formations en agroéquipement. « Et cela concerne tous les niveaux de qualification. » Cette filière, qui innove sans cesse, se trouve au cœur des enjeux de l'agriculture de demain, confrontée à un double défi : augmenter ses rendements tout en préservant l’environnement.

L'alternance à la rescousse

Pour résoudre cette pénurie de candidat, l'alternance est de plus en plus privilégiée. Cette solution gagnante-gagnante pour l’entreprise et le jeune permet d'acquérir un diplôme ou une qualification doublé d'une expérience, mais aussi, bien souvent, un emploi. Plus de 230 établissements proposent des formations secondaires et/ou supérieures dans le domaine de l'agroéquipement. CAPa, bac pro, BTSA, licence professionnelle, diplôme d'ingénieur... Les possibilités sont nombreuses.

L'agroéquipement en chiffres :

  • 100 000 salariés (constructeurs, distributeurs, utilisateurs...) ;
  • 4 000 emplois non pourvus chaque année ;
  • + de 15 métiers différents ;
  • + de 30 formations (du CAP au master).
AGROEQUIPEMENT

Clément, itinéraire d’un start-upper, premier diplômé d'HEC titulaire d’un bac agricole

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Clément, itinéraire d’un start-upper, premier diplômé d'HEC titulaire d’un bac agricole

Clément Le Fournis, premier diplômé d'HEC titulaire d'un bac agricole, est l'un des trois cofondateurs d’Agriconomie, une start-up à la progression fulgurante.

Agriconomie : un site de e-commerce entièrement dédié aux agriculteurs

Engrais, semences, pièces détachées, équipements d’atelier, produits phytosanitaires et de nutrition animale... Agriconomie propose des produits livrés directement dans la cour de ferme en temps record. Déjà un tiers des agriculteurs se connectent au site chaque mois. En quatre ans, son effectif est passé de 3 à 75 personnes, dont beaucoup viennent de l'enseignement agricole. Comment est née Agriconomie ? « Il n'y avait aucune offre sur internet et des processus d'achats très opaques » selon ses fondateurs.

Invité au G20 des jeunes entrepreneurs, Paolin Pascot (à droite sur la photo), cofondateur et président explique que « deux ans de R&D ont été nécessaires afin de concevoir des algorithmes capables de prendre en compte les multiples combinaisons des offres de matières premières disponibles partout dans le monde et de calculer avec précision le coût d’acheminement de ces produits jusqu’à l’exploitation. Pour la première fois, les agriculteurs connaissent enfin à l’euro près, le coût d’achat de leurs produits ». Les agriculteurs bénéficient des prix clairs mais aussi des e-services, tels que le suivi des cours des marchés ou des conseils d'experts. Agriconomie a remporté le Trophée INPI 2018 des entreprises innovantes. L’entreprise annonce une progression de son chiffre d’affaires passant de 18 à 23 millions d’euros.

Pour mettre en avant l’agriculture et les agriculteurs d’aujourd’hui, Agriconomie a créé L’Agriculture a la cotte. Le site propose des portraits d’agriculteurs innovants, des vidéos informatives et ludiques sur l’agriculture et des informations sur le fruit ou légume du mois... 

Agriconomie est aussi membre fondateur de la Ferme digitale, l’association d’acteurs du monde agricole visant à regrouper les entreprises de nouveaux services numériques.

Agriconomie en chiffres :

  • 75 collaborateurs,
  • 25 000 clients,
  • 25 millions d’euros de volume d’affaires.
COMMERCE ET CONSEIL